Ventes enchères : mode d’emploi pour vendre dans notre hôtel des ventes à Dijon

De manière classique par mail ou par téléphone bien sûr. Les sites internet vous proposent souvent une page dans laquelle vous pouvez renseigner vos coordonnées et ajouter des photographies en vue d’une demande d’expertise. Nous vous répondons alors et convenons d’un rendez-vous afin de confirmer l’estimation par un examen réel si le commissaire-priseur estime cela à propos.

En première intention nous avons l’habitude de demander à nos clients des photographies de leurs œuvres. Il faut bien sûr qu’elles soient nettes et bénéficient d’un éclairage suffisant. Trois prises de vues sont bienvenues : face, dos, profil. Des détails peuvent également nous être d’une grande aide : tant pour la provenance et l’authentification (signature, annotations au dos, anciennes étiquettes) que pour apprécier la qualité de l’œuvre ou sont état (détail d’un visage peint, d’une ciselure pour un bronze ou un fêle pour une porcelaine ou verrerie).

Si l’estimation sur photographie vous convient un rendez-vous est organisé à l’hôtel des ventes ou sur le lieu où se trouvent les biens à vendre s’ils sont nombreux. 

L’ESTIMATION est une valeur potentielle du bien à un instant déterminé qui s’exprime par une fourchette de prix : estimation haute et basse. Il s’agit d’une indication donnée au vendeur établie aux vues du marché.

Le commissaire-priseur est mandaté par le vendeur pour vendre un ou des biens. À ce titre une réquisition de vente est établie mentionnant la désignation des lots, leurs estimations et prix de réserve si nécessaire. La date de vente est mentionnée ainsi que les frais. Un exemplaire signé est conservé par la maison de vente et l’autre par le vendeur.

Il s’agit d’un prix qui ne peut excéder l’estimation basse. Il permet de protéger le bien et de ne pas le vendre si les enchères n’atteignent pas ce prix. Il doit être inscrit sur la requête de vente. Si le bien est invendu on dit qu’il est « ravalé ». Le bien est alors rendu à son propriétaire ou remis en vente ultérieurement. Le commissaire-priseur est également autorisé à procéder avec l’accord du vendeur à une vente de « gré à gré » avec une personne ayant formulé une proposition d’achat à un prix fixe pour le bien ravalé.

« Les frais vendeurs » sont exprimés en pourcentage du prix d’adjudication auxquels ils s’ajoutent. Ils sont prévus dans le mandat de vente.

Ces frais couvrent la rémunération du commissaire-priseur mais aussi les dépenses engagées pour l’organisation de la vente (catalogue, publicité, photos...).

À ces frais peuvent s’ajouter des honoraires d’expert, frais de transport, taxe sur la plus-value et droit de suite.

Le commissaire-priseur se doit avant tout de conseiller son vendeur. S’il estime que le bien n’est pas approprié pour une vente aux enchères il le dit afin que le vendeur ne rencontre pas une déconvenue.  Au contraire s’il pense que le bien est de qualité, il propose l’intervention d’un tiers (expert, auteur de catalogue raisonné...). Il choisit la vente la plus adaptée au bien qu’il se voit confié. Une fois l’objet déposé dans ses locaux il en est responsable. Il doit organiser la vente et en assurer la publicité. La publicité peut prendre plusieurs formes : catalogue papier ou numérique, liste, insertions d’annonces dans la presse...

La société CORTOT ET ASSOCIÉS défend ses vendeurs et si le lot ne trouve pas preneur, nous proposons avec l’accord du vendeur de le présenter lors d’une vente ultérieure sans frais supplémentaires.

Lorsque le bien est vendu, la maison de ventes règle dans un délai d’un mois en général le vendeur. La société ne peut régler le vendeur avant d’avoir reçu le paiement de l’acheteur et n’est pas tenu de payer si ce dernier est défaillant. Le lot n’ayant pas été délivré en cas de défaut de paiement, il pourra être remis en vente.

La société CORTOT ET ASSOCIÉS n’effectue pas les envois cependant nous vous adressons à des sociétés avec lesquelles nous avons l’habitude de travailler tant au niveau national qu’international.